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Hommages / 31.03.2021

Big George Jackson (1949-2021)

Originaire de Minneapolis, le chanteur et harmoniciste est longtemps resté un des trésors cachés de la scène des Twin Cities, conciliant sa carrière nocturne avec un “day job” pour Minnesgasco, la compagnie de gaz locale. S’il publie en 1994 un premier album, “Nothing Like the Rest”, sur un label local, c’est la sortie sur le label néerlandais Black & Tan Records de “Beggin’ Ain’t For Me” en 1998, dans un registre Chicago blues classique, qui le fait remarquer des amateurs européens, d’autant qu’une première tournée européenne à la fin de 1999 vient confirmer cette bonne première impression. 

Grâce à l’activisme de son agence de tournée, Crossroads, il devient un habitué des scènes européennes, apparaissant notamment avec son blues band emmené par le guitariste Jeremy Johnson, dans les festivals majeurs du continent tels que le Moulin Blues Festival d’Ospel, le Lucerne Blues Festival et le Blues Estafette d’Utrecht ou, en France, le Blues sur le Zinc de Beauvais et le Cahors Blues Festival. En parallèle, il enregistre deux autres albums pour Black & Tan, “Big Shot” et “Southern In My Soul”, largement composés de titres originaux issus de sa plume dans un registre racinien sans fioritures. 

S’il ne semble pas avoir enregistré après 2003, il continue à tourner régulièrement en Europe au moins jusqu’en 2007. Il se concentre ensuite sur la scène des Twin Cities, se produisant dans des clubs locaux comme le Hook and Ladder Theater & Lounge et la Schooner Tavern. Il ne doit pas être confondu avec l’auteur-compositeur et interprète du même nom qui a fait l’essentiel de sa carrière à Muscle Shoals. 

Texte : Frédéric Adrian
Photo © X/DR

Big George JacksonBlack & Tan RecordsFrédéric Adrian