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« L’âge ne veut rien dire », proclamait fièrement le titre du premier disque de Robert Finley sorti en 2016, alors que l’artiste louisianais avait déjà 62 ans. Sept ans plus tard, “Black Bayou” est déjà son quatrième album, dans le cadre d’un partenariat au long court avec Dan Auerbach, l’âme des Black Keys, et il a acquis pendant ce temps une stature internationale et une popularité qui dépasse le stade des amateurs habituels de blues. Retour, avec le principal intéressé et ses proches (Eric Deaton, Kenny Brown, Tim Duffy, Christy Johnson) sur un réjouissant phénomène.
Au milieu des années 1950, dans les collines du nord de son Mississippi natal, Jessie Mae Hemphill est la seule chanteuse-guitariste de blues dans son genre. Un blues rural incomparable, insoupçonnable, entêtant, nourri d’influences ancestrales multiples. Pour le centenaire de sa naissance, un retour sur son parcours s’impose.
Infatigable défenseuse des cultures traditionnelles, compositrice engagée, artiste multifacettes, la chanteuse, violoniste et banjoïste, qui s’est d’abord fait connaître au sein des Carolina Chocolate Drops, s’illustre depuis 2015 dans une brillante carrière solo dont “You’re The One” est le nouveau chapitre. Conversation avec une talentueuse passionnée.
La parution de l’excellent “Nothing But Time” signe le retour fracassant du guitariste surdoué de Boston après des années marquées par les épreuves. L’occasion était trop belle de revenir avec lui sur la conception de cet album, son parcours et son amour immodéré pour le blues.
En quatre ans, quatre albums et une série de copieuses tournées, ce trio à deux guitares s’est fait une place de choix dans le paysage blues, avec un fort potentiel pour y amener un public rock ou indé qui aime les cordes qui crépitent sans fioritures. Rencontre lors d’une escale parisienne avec Matthew Stubbs, Pat Faherty et Tim Carman.
Son rôle de réalisateur du nouvel album de la chanteuse Meryem Saci nous a rappelé que le cofondateur d’IAM n’était pas “seulement” une grande plume et grande voix du rap français. C’est aussi un fin connaisseur de cette soul music qu’il garde aimantée sur le cœur.
Né en 1998 au nord de la Louisiane, D.K. Harrell s’est très tôt senti investi d’une mission pour étudier le blues et ses musiciens, tout en pratiquant la guitare et le chant. Impliqué au point de passer une enfance très solitaire, il restitue tout cela aujourd’hui à travers des concerts et un premier disque brillant dont il nous parle avec passion et pédagogie.
Son If you don’t want my love en forme de clin d’œil à la soul classique a fait le bonheur des radios de goût pendant tout l’été, mais Jalen Ngonda, dont le premier album vient de sortir sur Daptone, est un faux débutant, actif depuis plusieurs années dans le monde britannique de la soul.
À 27 ans et un magnifique deuxième album sous le bras (“Everybody’s Buddy”), le chanteur-harmoniciste- guitariste Nic Clark procure un indéniable vent de fraîcheur à la scène blues contemporaine. Entretien avec un artiste cultivé, réfléchi et profondément sympathique, réalisé en toute décontraction depuis son domicile de Boulder, Colorado.
Si Stephen (prononcez “Steven”) Hull n’a encore rien publié d’officiel, ce chanteur-guitariste de 24 ans originaire du Wisconsin a déjà conquis celles et ceux qui l’ont vu sur scène, notamment en Europe à la tête de son trio et en compagnie d’Andrew Alli. Rencontre au lendemain de deux belles prestations à Jazz à Vienne.
Retenez son nom, voici un groupe français qui pratique une “future soul” de caractère. Présentation à l’occasion de son premier album “Islandz”.
Né en 1964, Pierre Citerne a reçu de son père la passion pour le blues, le jazz et le gospel. Fondateur du groupe Marvellous Pig Noise qui a enchanté nos oreilles de la fin des années 1990 à celle des années 2000, il revient aujourd’hui sous le nom de Dr Sugar, un projet mêlant renouveau musical et personnel et continuité.
Régulièrement vantée dans ces colonnes, la bouillonnante scène soul et blues nantaise peut compter sur les String Breakers, porteurs d’un roboratif album pressé cet été, “Soul Me Up”.
Les amateurs de rockin’ blues retiennent bien le nom de Lucky Pepper dont les prestations live brûlantes conquièrent un public sans cesse élargi. À l’occasion de la sortie de “Easier Said Than Done !”, retour sur le parcours du groupe en compagnie de Geoffrey Lucky Pepper, chanteur-guitariste et membre fondateur du quartet.
Malgré la qualité de sa production Savoy attestée par trois succès dans les charts R&B, Varetta Dillard reste de nos jours bien oubliée des amateurs. Retour sur la carrière d’une chanteuse qui aurait mérité un autre destin.