;
Chroniques / 20.12.2019

The Sylvers, The Sylvers

La famille Sylvers, qui n’est pas sans rappeler celle des Jackson, avec au centre le jeune Foster, a en revanche démarrer sa carrière avec une approche moins pop. En plus du talent de compositeur de Leon Sylvers, la troupe a pu, dès ce premier album publié sur Pride, bénéficier des services d’arrangeurs hors pair : David Crawford (Freda Payne) et Jerry Peters (Isaac Hayes, Carolyn Franklin), sans oublier Jerry Butler à la production, qui en cette année 1972 est depuis longtemps déjà un grand nom de la soul music.

En résulte un travail d’orfèvre sur les harmonies vocales mais aussi différentes formules et thématiques : des groove entêtants aux paroles conscientisées (Fool’s paradise, I know myself, Chaos), des déclarations gospel (I’m truly happy, Touch me Jesus), et une petite douceur qui avait largement de quoi rivaliser avec les compositions de chez Motown (Only one can win, samplé par Jay Dee). Une réédition bienvenue qui offre de quoi mordre à l’hameçon avant d’avancer plus loin dans la discographie du groupe. 

Hugues Marly

Note : ★★★
Label : Mr. Bongo
Sortie : 3 mai 2019 (réédition vinyle et digital)

funkHugues MarlyMr. BongosoulThe Sylvers