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Live reports / 07.03.2017

Marta Ren & the Groovelvets + Rumble2Jungle

Affiche funk au Stéréolux de Nantes avec Marta Ren & the Groovelvets en provenance du Portugal et les régionaux Rumble2Jungle. Kissia San et son groupe, Eddy Leclerc (g), Sébastien Richelieu (b) et Paul Héroux (dm) font la première partie aujourd’hui mais passeront en vedette demain, c’est certain tant leur potentiel est important. Leur funk est accrocheur, rempli de rock, avec une jolie pointe de reggae sur un titre, des envolées lyriques maîtrisées, des chœurs et des stop and go, porté par la présence et le charisme de Kissia, qui aimante l’attention, sans masquer la puissance du trio musical. Eddy Leclerc se sert généreusement de ses pédales d’effet mais sous le gros son, on entend de nombreux riffs millésimés rock et blues, signes de sa culture. Les deux compères de la rythmique savent quant à eux faire danser sans forcer. Le set s’appuie sur le répertoire original de leur récent EP, qui prend une dimension supplémentaire en format live punchy. Rumble2Jungle prend et donne du plaisir, les quarante minutes allouées à son passage s’écoulent donc très vite.

 


Eddy Leclerc

 


Sébastien Richelieu

 


Paul Héroux

 

Trompette, saxophone, guitare, percussions (et deuxième guitare), basse, batterie, les Groovelvets sont en nombre pour entourer la chanteuse Marta Ren. Ça envoie fort dès le premier titre, entre la posture à la Tina Turner de Marta et la musique très inspirée de James Brown dans son contenu et sa mise en scène. À ce titre, l’ambiance musicale sera moins “daptonienne” que sur leur disque “Stop Look Listen”.

 


Marta Ren

 


The Groovelvets

 


The Groovelvets

 

On ne retrouve pas non plus l’orgue qui ajoute au groove de certains morceaux. Mais c’est bien le répertoire du disque qui est le fil conducteur du concert. La balance mise en place écrase un peu les instruments et surtout la voix de Marta dont on a du coup du mal à profiter. On apprécie tout de même les titres forts comme Release me, It’s today ou Smiling faces dont le rythme moyen marque une pause bienvenue. Le public danse, la bière est fraîche, c’est une bonne soirée. Dehors, sous le hangar des Machines de l’Ile, l’éléphant se repose de sa journée de travail.

Texte et photos : Christophe Mourot