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Live reports / 13.08.2015

Ed Motta

Quasiment inconnu en dehors des amateurs de funk exotique il y a quelques mois, le chanteur brésilien s’est désormais imposé au public français grâce à une série de prestations explosives. C’est un New Morning bien rempli et à la température de circonstance qui l’attendait.

C’est accompagné d’un groupe européen totalement au diapason (Miguel Casais à la batterie, Laurent Salzard à la basse, Arto Makela à la guitare, Matti Klein au piano) que Motta se présente sur scène. Assis à son clavier ou debout le temps de quelques pas de danse, il interprète essentiellement des extraits de son dernier disque en version anglophone, entrecoupés d’introductions parlées très réussies – qui enchantent un public visiblement conquis d’avance – comme son hommage décalé au cinéma français avant de se lancer dans 1978 (Leave the radio on). Entre rock californien et soul sophistiquée, Motta, même avec seulement un quartet derrière lui, parvient à restituer les arrangements luxueux de l’album et on se laisse emporter facilement dans un show varié et bien emmené. Les contraintes de la vraie vie m’interdisent de dépasser le premier set, et c’est à regret que je quitte les lieux, en prévoyant de retourner écouter Ed Motta au plus vite…

Frédéric Adrian