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Live reports / 03.02.2014

Toni Green & Malted Milk + Mathis Haug

Nueva Onda organisait une belle soirée ce jeudi-là avec Mathis Haug et la première représentation du projet artistique dirigé par Sebastian Danchin associant la chanteuse Toni Green et le groupe français, et nantais, Malted Milk.

En première partie, Mathis Haug, et son compère Stéphan Notari aux percussions (valise, bidons, couvercles), n’ont pas mis longtemps à emballer le public. Puisant dans le répertoire du disque “Distance” et dans quelques reprises blues choisies, Mathis a assuré un set énergique, alternant son calme et saturé, séquences tranquilles et moments endiablés, toujours servi par son chant si particulier mais si efficace. Cet homme est un artiste à part.

 


Stéphan Notari et Mathis Haug

 

Ce n’est pas exactement Malted Milk qui entre ensuite en scène, après une introduction de Sebastian Danchin, puisque Yann Cuyeu, habituel deuxième guitariste du groupe est remplacé par Eric C, autre figure de la scène locale. La puissance du groupe demeure et c’est sur un tapis rouge de rythme et de soul que Toni Green apparaît, en pleine possession de ses moyens vocaux. Pendant une petite heure, l’ensemble va nous asséner un set de soul comme on en entend trop peu. Bien sûr, ils n’ont pu répéter qu’une seule semaine, bien sûr Toni doit encore lire certains textes sur son “iPad-partition”, c’est du reste la preuve que le répertoire est original et qu’on va éviter les reprises galvaudées, mais déjà comme ça la puissance du projet est évidente. Les cuivres sont inventifs, les claviers un riche contrepoint aux guitares, Arnaud Fradin met du blues là où plein d’autres en sont incapables, Toni en impose par sa voix et son physique, visiblement émue de la réponse du public qui en redemande.

 


Toni Green

 


Arnaud Fradin

 

Puis Toni quitte la scène, ainsi qu’Eric C. Yann Cuyeu surgit avec sa Telecaster et c’est alors trente minutes supplémentaires de super Malted Milk qui s’offrent à nous avant que Toni revienne pour un titre en rappel. L’attente de la sortie du disque en septembre va être longue.

Texte et photos : Christophe Mourot