Le chanteur Fred Bolton s’est éteint brusquement le 2 novembre dernier à seulement 41 ans suite à un grave problème de santé. Une nouvelle aussi terrible que totalement inattendue.
Issu de la scène gospel, ce pasteur ex-accompagnateur de William Bell avait sorti en 2006 sur le label de ce dernier un excellent premier album séculier, « I’m Gonna Git Mine », et s’était imposé comme un des espoirs les plus prometteurs de la soul sudiste. Accompagné de son orchestre très soudé, il y signait des compositions originales de très haut niveau telles I can’t lose ou It must be jelly, mais aussi un duo avec William Bell sur une version modernisée d’un des tubes Stax de Bell, Everyday will be like a holiday. Le maestro évoquait Bolton dans des termes élogieux à l’occasion du numéro 195 de Soul Bag, en partie consacré aux artistes Wilbe, et une interview était programmée avec le jeune artiste courant 2010.
Originaire d’Anniston en Albama (localité située à mi-chemin entre Birmingham et Atlanta), Frederick. H. Bolton appartenait à une famille très religieuse et chacun pouvait aisément déceler cet héritage gospel indélébile sur son oeuvre profane. Ses obsèques furent célébrées le 7 novembre dernier à la Parker Memorial Baptist Church de Birmingham par un parent, le révérend Edward S. Bolton.
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