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Brèves / 11.01.2021

Palmarès 2020, le top 6

Et si vous ne deviez choisir qu’un seul album à écouter parmi les milliers de sorties de 2020 ? Selon la rédaction, c’est le bûcheron virginien de 32 ans qui l’emporte, loin devant ses concurrents avec six votes contre trois pour ses nombreux poursuivants. 

Avec Andrew Alli et son “Hard Workin’ Man”, c’est un blues traditionnel et majestueux qui mène la danse dans nos oreilles en 2020. « Jeu d’harmonica plein de maîtrise et de justesse, voix chaleureuse et expressive (car Alli est aussi un remarquable chanteur), textes malins souvent autobiographiques, répertoire varié, groupe en totale osmose, rarement premier disque m’aura fait un tel effet ! » La chronique de Daniel Léon à lire ici

Les 5 seconds ex-æquo : 

79rs Gang / “Expect The Unexpected” (Sinking City) 
La nouvelle generation des mardi gras indians font partie de la troupe des seconds ex aequo, avec trois votes de la rédaction. « Le gang est de retour avec ce nouveau projet et il en profite pour élargir ses rangs : cuivres, guitares, programmations de batterie, violoncelle, contrebasse viennent agrémenter voix et percussions. Une façon d’enrichir la palette de nouvelles couleurs, comme ce son de synth bass particulièrement imposant sur le titre 79rs bout to blow qui ouvre le bal » Allez lire la chronique de Hugues Marly par ici

Don Bryant / “You Make Me Feel” (Fat Possum)
Second ex-æquo également, le chansonnier de Hi Records redécouvert en tant qu’interprète nous livre un second album aussi réussi que le précédent. « Qu’on se rassure : pour la suite au “Don’t Give Up On Me” de la redécouverte, Don Bryant n’a rien changé. » La chronique de Jacques Périn à lire ici.

Fantastic Negrito / “Have You Lost Your Mind Yet?” (Cooking Vinyl)
Avec trois votes également, le dernier opus du bluesman punk le plus funky de Californie, et certainement du monde aussi. « Son chant écorché ne s’encombre pas de filtre, il empoigne, soulève, tonne, frissonne, galvanisé par un essaim de handclaps ou un bataillon de hummings, prêt à en découdre le long d’une série de compos qui sont autant de coups de pied dans la fourmilière de l’ennui. » La chronique de Nicolas Teurnier est à lire ici.

Swamp Dogg / “Sorry You Couldn’t Make It” (Joyful Noise)
L’album recueilli de ce chanteur de country contrarié qu’est Swamp Dogg recueille trois votes de la rédaction. « La production n’essaie pas de copier les codes du genre : pas de steel guitar ni de banjo et un violon présent subrepticement sur Family pain. Les orgues de Moogstar sont toujours présents et l’ensemble est gorgé de soul. Pourtant la voix de Swamp Dogg est bien plus efficace pour évoquer l’ombre d’Hank Williams que nombre de ses émules de Nashville. » La chronique de Benoit Gautier est ici.

Peter CottonTale / “CATCH” (Autopublié)
L’album choral et ambitieux de Peter CottonTale recueille aussi trois votes de la rédaction. « CottonTale a patiemment mis à profit son esprit de synthèse pour signer un tout d’une étonnante cohérence. Comme si son sens du collectif infusait naturellement les apports de chacun pour servir une même cause, un même besoin, celui de s’élever en conjuguant finesse et grandeur. Un tour de grâce. » La chronique de Nicolas Teurnier, c’est par ici.

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