Tournée Chicago Blues Festival : l’été aussi !
15.10.2024
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La musique de J. J. Cale s’inspirait suffisamment du blues pour que sa disparition soit évoquée ici. Car le chanteur et guitariste né à Oklahoma City le 5 décembre 1938 est mort avant-hier 26 juillet 2013 des suites d’une attaque cardiaque à l’âge de 74 ans. Cale avait débuté sa carrière à la fin des années 1950 avec quelques singles, mais il s’est vraiment fait connaître à partir des années 1970 et la sortie en 1972 de son premier album « Naturally », qui contient deux titres phares qui seront repris par des artistes de rock, Call me the breeze par Lynyrd Skynyrd et After midnight par Eric Clapton. Ce dernier, qui vouait un culte à Cale, puisera encore dans son répertoire en revisitant également Cocaine. Assez logiquement, fin 2006, les deux hommes se retrouveront le temps d’un CD en commun, « Road to Escondido », qui sera assez curieusement récompensé d’un Grammy Award dans la catégorie du meilleur album de blues contemporain… Mais J. J. Cale proposait surtout une musique intelligente et personnelle, marquée par des compositions évocatrices, une voix traînante caractéristique et un jeu de guitare tranchant mais d’une réelle finesse, que l’on appréciera sur la quinzaine d’albums réalisés sous son nom.