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Live reports / 18.07.2009

CAHORS BLUES FESTIVAL (soirée du 18 juillet)

James Hunter © Brigitte Charvolin
James Hunter © Brigitte Charvolin

Belle soirée de clôture samedi 18 juillet pour la 28e édition du Festival de Blues de Cahors. Après une sympathique première partie avec Nico Backton puis un set à la mécanique huilée et cuivrée du soul singer britannique James Hunter – très apprécié des nostalgiques des années 50 – le Living History Band réuni par Larry Skoller a offert un grand moment d’authentique Chicago blues.


Billy Boy Arnold © Brigitte Charvolin

Reprenant le principe du CD, cet hommage à quelques grandes figures du blues est l’occasion pour les musiciens, au travers de morceaux illustrés par leurs ainés, de conjuguer le passé au plus que présent et de s’approprier l’âme du blues. Qu’ils aient côtoyé Big Bill Bronzy, Muddy Waters, Howlin’ Wolf, ou qu’ils soient des Sons of Blues, ils sont les héritiers directs de la tradition et le lien incontournable vers les nouvelles générations.
Formidable plateau avec trois harmonicistes exceptionnels : Mathew Skoller – également brillant maître de cérémonie –, Billy Boy Arnold à l’élégante nonchalance, magistral dans sa reprise de Sonny Boy Williamson, et Billy Branch, tout simplement impérial dans ses torrides interprétations des standards de James Cotton ou de Little Walter.


Billy Branch © Brigitte Charvolin

Les guitaristes ne sont pas en reste avec Billy Flynn omniprésent à l’accompagnement ou en solo, John Primer, très en verve à la slide guitar et Lurrie Bell toujours impressionnant dans des morceaux comme My love will never die qu’il interprète avec une bouleversante force dramatique. Beau moment d’émotion aussi avec Berlin Wall, repris par Billy Branch et Lurrie Bell 32 ans après sa  création au festival de Berlin.


John Primer © Brigitte Charvolin

S’il y a beaucoup de respect et d’estime mutuelle entre des musiciens qui prennent plaisir à jouer ensemble, la cohésion du groupe est encore renforcée par la section rythmique, irréprochable avec l’étonnant Kenny Smith aussi à l’aise dans My little machine de Sonny Boy que dans Damn right, I've got the blues de Buddy Guy ! Du blues de grande classe !
Brigitte Charvolin


Billy Boy Arnold, Matthew Skoller, John Primer, Lurrie Bell, Billy Branch, Felton Crews © Brigitte Charvolin