Le 14 juin dernier à la librairie Barnes & Noble de New York, Buddy Guy dédicaçait sa récente autobiographie écrite en collaboration avec David Ritz, When I Left Home: My Story (Da Capo Press). Et c’est un bluesman radieux qui a bien voulu brandir à cette occasion le numéro 201 de Soul Bag, dans lequel nous lui consacrons notre dossier central. Le livre de Buddy est par ailleurs chroniqué dans notre numéro 207 actuellement en vente. Même si, selon Éric Doidy, auteur de la chronique, l’ouvrage révèle plus l’envie de raconter son histoire à l’aide d’anecdotes quitte à délaisser des informations purement biographiques, il s’avère vivant et intéressant. Et Éric de préciser : « Inutile de s’attendre à un « tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur Buddy Guy ». Ce récit autobiographique, de manière totalement indissociable, permet d’approcher la personnalité de Buddy et livre en même temps des clés sur son rapport à la musique, décrit son éthique de travail, enfin offre un exemple incarné pour saisir les bouleversements de la société américaine lors de la période considérée (changements dont on voit bien qu’ils sont le fait d’une lutte de tous les jours, et qu’ils ne sont pas irréversibles). » Rappelons enfin que Buddy Guy s’est déjà essayé à l’exercice de la biographie en signant en 1993 chez Woodford (et avec Donald E. Wilcock) Damn Right I’Ve Got the Blues: Buddy Guy and the Blues Roots of Rock and Roll, un ouvrage aujourd’hui épuisé et qui commence à s’échanger moyennant de coquettes sommes sur les réseaux du livre de collection…