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Brèves / 08.12.2008

RIP Chico Banks

A 47 ans, Vernon « Chico » Banks faisait partie de la relève du Chicago blues. Fils du guitariste Jessie Banks (The Mighty Clouds of Joy), il a, comme tant d’autres jeunes afro-américains de sa génération, été marqué dans son adolescence par le funk des Ohio Players ou de Parliament-Funkadelic. Mais, élevé dans le West Side, c’est avec le chanteur de blues Johnny Christian (en remplacement du guitariste Melvin Taylor) qu’à peine adulte, il démarre sa carrière. Une carrière qui le verra jouer aux côtés des plus grands, de James Cotton à Otis Clay, de Buddy Guy & Junior Wells à Artie « Blues Boy » White. Banks commence véritablement à se faire connaître du public international à la fin des années 1990, lorsqu’il accompagne régulièrement Mavis et Pops Staples, participe à l’excellent « Long Way To Ol’ Miss » de Willie Kent (Delmark), et signe en 1997 sous son nom un premier CD entre blues et funk-rock, « Candy Lickin’ Man » (Evidence), avec la participation de Mavis Staples et d’anciens musiciens de Johnny Christian, dont Big James. Sideman fiable, capable de se mettre au diapason d’un répertoire strictement blues, mais aussi lead-guitariste flamboyant, aux solos dopés à la wah-wah, il était récemment venu en France seconder Jimmy Johnson lors d’une tournée du Chicago Blues Festival. Il était apparu l’an dernier sur trois titres de l’album de l’harmoniciste suisse Chris Harper, « Blues Is My Life ». (Photo © Alain Jacquet)