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Chroniques / 31.10.2019

Philippe LeJeune Trio, Cleveland Getaway

La distinction stylistique du pianiste soliste toulousain tient en son subtil cocktail des fondamentaux du boogie-woogie, pratiqués dès sa première rencontre avec Memphis Slim en 1968 avec un goût plus élaboré pour des pianistes comme Lloyd Glenn, Junior Mance ou Duke Ellington. Et comme Philippe LeJeune tourne couramment aux États-Unis, accompagné d’une rythmique locale distinguée, tantôt à Detroit, ici à Cleveland (Ohio), il affine son répertoire jazzy blues même quand il reprend un classique de barrelhouse en réinventant des harmoniques élégantes dans des morceaux parfois trop entendus. Une leçon de jouvence.

André Hobus

Note : ★★★
Label : Black & Blue
Sortie : 28 juin 2019

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