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Live reports / 24.11.2022

New Blues Generation avec Stephen Hull et Andrew Alli, La Grande Ourse, Saint-Agathon

06 novembre 2022.

Début de concert à 17h30 un dimanche, pas de première partie, la salle de la Grande Ourse est tiède mais ça n’empêche pas Stephen Hull de démarrer joliment en solo sur une reprise de Ain’t nobody’s business qui montre que son jeu de guitare est à la fois mélodique et rythmique, et que son chant est sobre et placé. Il est ensuite rejoint par ses deux compères Sam Winterheimer à la basse et Victor Reid à la batterie pour un titre rapide qui commence à chauffer la salle, puis un Big leg woman bien funky et, là, on dresse encore plus les oreilles, attirées qu’elles sont par le jeu de batterie de Victor, précis, groovy, sec et solide mais pas trop fort. C’est pourtant Sam qui prend le premier solo rythmique à la basse.

Le blues qui suit permet à Stephen de rendre hommage à Albert King par un jeu de guitare très évocateur. C’est sur le morceau suivant, une reprise de I feel so bad, que Victor y va d’un premier solo qui finit de convaincre de son talent. Stephen annonce la balade qui suit comme étant une composition, une direction qu’il lui faudra continuer à prendre pour confirmer le talent qu’il déploie sur les reprises.

Andrew Alli, qui apparaît pour le morceau suivant, a lui des compositions extraites de son excellent premier disque et il en égrène une partie dont son titre phare Hard working man, et le formidable blues lent 30 long years, qu’il chante magnifiquement, alors que Stephen développe des riffs d’accompagnement qui rappellent la dextérité de Buddy Guy derrière Junior Wells.

Retour aux reprises quand Stephen reprend le micro, mais l’harmonica d’Andrew apporte une dimension supplémentaire bienvenue, surtout sur les titres qui le nécessitent comme Walking by myself, ou quand il sort le chromatique en ballade. Stephen a beau être encore jeune, il connaît les ficelles de la scène et s’assied au pied de celle-ci pour jouer au contact du public, enfin debout, d’abord en détente puis en tension, lançant la dernière ligne droite du concert composée d’un blues funky et d’une reprise dansante de Caldonia.

À la sortie, Stephen et Andrew sont très sollicités par les spectateurs, preuve que le concert a été bon.

Textes et photos : Christophe Mourot

Stephen Hull
Andrew Alli
Stephen Hull
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