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Brèves / 11.04.2017

Linda Hopkins, 1924-2017

En plus de cinquante ans de carrière, Linda Hopkins a traversé l’éventail des musiques populaires afro-américaines sans jamais s’arrêter suffisamment longtemps pour être marquée par une étiquette précise. Née Melinda Helen Matthew à La Nouvelle-Orléans, elle est tout juste adolescente quand elle est découverte par Mahalia Jackson. À peine âgée de 16 ans, elle abandonne La Nouvelle-Orléans et le gospel pour Los Angeles et le R&B. C’est Johnny Otis qui lui fait enregistrer, au tout début des années 1950, ses premiers disques. Si elle enregistre régulièrement (pour Federal,  Atco et Coral notamment), c’est sur scène qu’elle acquiert sa réputation. Habituée de l’Apollo, elle tourne même en Europe dès 1960. Signée au début des années 1960 chez Brunswick, elle devient, en plus de quelques disques personnels, la partenaire de duo habituelle de Jackie Wilson, avec qui elle décroche le seul tube (relatif) de sa carrière, une version de Shake a hand. Les années 1970 la voient se tourner vers Broadway et les comédies musicales, et c’est dans ce cadre qu’elle séjourne plusieurs mois à Paris au milieu des années 1980 pour Black & Blue (avec notamment Ruth Brown), suivi dans la décennie suivante par Wild Women Blues.

Frédéric Adrian

 


Au Méridien, Paris, avril 1995
© Christian Mariette

 


Vienne, 2004 © Brigitte Charvolin

 


Périgueux, 2005 © Brigitte Charvolin