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Brèves / 21.01.2010

Les prix de l’Académie du Jazz

Si janvier n’est plus le mois du blanc, c’est sans aucun doute celui des prix discographiques. Après ceux de l’Académie Charles Cros et en attendant la cérémonie des Grammy Awards à Los Angeles, le 31 janvier, c’est l’Académie du Jazz qui a proclamé son palmarès le 12 janvier au foyer du Théâtre du Châtelet.
Avec l’aisance d’un professionnel le président François Lacharme a présenté les lauréats 2009 :
– Prix Blues : Billy Boy Arnold, John Primer, Billy Branch et Lurrie Bell pour « Chicago Blues : A Living History » (Raisin’). Un prix que Larry Skoller, concepteur et coproducteur du projet est venu chercher. Les deux autres finalistes dans cette catégorie étaient Shemekia Copeland pour « Never Going Back » (Telarc) et Quintus McCormick pour « Hey Jodie! » (Delmark).
– Prix Soul : Candi Staton pour « Who’s Hurting Now? » (Honest Jon’s). Autres finalistes : Naomi Shelton & the Gospel Queens pour « What Have You Done My Brother » (Daptone) et Charles Wilson pour « Troubled Child » (Severn).
– Grand Prix de l’Académie du Jazz à Allen Toussaint pour « The Bright Mississippi ». Ce choix de la majorité de l’Académie pour un musicien issu du « soul bag » ne peut que nous réjouir !
– Prix Django Reinhardt : le saxophoniste Stéphane Guillaume.
– Prix du disque français : le même Stéphane Guillaume pour « Windmills Chronicles ».
– Prix de la meilleure réédition : Stan Getz-Kenny Baron pour « People Time, Complete Recordings ».
– Prix du Jazz classique : Paris Swing Orchestra & André Villeger pour « Swingin’ Sidney Bechet ».

– Prix du Jazz vocal : Roberta Gambarini pour « So In Love ».
– Prix du livre de Jazz : ex-aequo Laurent Cugny pour « Analyser le Jazz » et Gérard Régnier pour « Jazz et société sous l’Occupation.
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Ron Carter et Jean-Pierre Leloir qui avaient été faits, respectivement, commandeur et chevalier dans l’ordre des Arts et Lettres étaient aussi présents, le premier s’offrant un duo avec Christian Escoudé.
Sur notre photo, de gauche à droite : Jacques Périn, François Lacharme et Larry Skoller.