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Brèves / 13.02.2017

Bobby tient son Grammy

Parmi l’avalanche de statuettes décernées hier à Los Angeles, on se réjouit particulièrement pour William Bell qui repart avec celle du “best americana album” pour “This Is Where I Live”, pour Fantastic Negrito (“best contemporary blues album” grâce à “The Last Days Of Oakland”), pour Gregory Porter (“Take Me To The Alley” est “best jazz vocal album”) et pour Bobby Rush dont le “Porcupine Meat” fut couronné “best traditional blues album”. Monté sur la scène du Staples Center entouré d’acteurs clés de cette réussite (dont le producteur Scott Billington et le guitariste et directeur musical Vasti Jackson), c’est un Bobby Rush ému qui a formulé les remerciements d’usage en glissant quelques chiffres dont il a le secret, soulignant ainsi qu’il s’agissait de son 374e disque… Une façon de dire qu’il était temps !

Dans les catégories phares, la moisson de la consensuelle chanteuse britannique Adele (5 statuettes) n’a rien d’une surprise, la grande perdante étant Beyoncé : neuf nominations pour deux prix de consolation (“best urban contemporary album” et “best music video”), sa “Lemonade” étant visiblement trop relevée pour prétendre à mieux. Sa sœur Solange repart quant à elle avec le prix de la meilleure performance R&B pour Cranes in the sky.