;
Brèves / 21.07.2010

Walter Hawkins disparaît

Le chanteur, compositeur et pianiste de gospel Walter Hawkins est mort à 61 ans le 11 juillet dernier, des suites d’un cancer du pancréas contre lequel il luttait depuis bientôt deux ans. Né à Oakland (Californie) le 18 mai 1949, il est très vite amené à jouer du piano et à chanter dans des chorales auprès de ses nombreux frères et sœurs. Avec son frère Edwin, il forme les Edwin Hawkins Singers, et en 1967, le groupe adapte un vieil air trouvant son origine dans un texte des « Actes des Apôtres » du Nouveau Testament, nommé Oh happy day : le succès est immédiat à la sortie du single en 1969 et le gospel tient là son premier vrai hit planétaire… Walter Hawkins quitte toutefois la formation et enregistre son premier album solo en 1972, « Do Your Best », avant de devenir pasteur l’année suivante à East Oakland, où il fonde la Love Center Church. En 1975, il enregistre le premier d’une série de quatre albums intitulés « Love Alive », qui connaissent un succès considérable : « Love Alive III » (1984) se vend à plus d’un million d’exemplaires et reste trente-quatre semaines à la première place des charts gospel. Nominé à neuf reprises aux Awards, Hawkins n’est pourtant récompensé qu’une seule fois, en 1980 avec l’album « The Lord’s Prayer », et il est également entré au Christian Music Hall of Fame en 2007. Ordonné évêque en 1992, il n’a jamais abandonné sa carrière musicale, et tout récemment, il prévoyait de sortir le cinquième volume de la série « Love Alive » pour cet automne. Il n’aura pas eu le temps… Sur la photo ci-dessus, Hawkins en action le 17 juin 2008 à la Maison Blanche, à l’occasion du Black Music Month (créé en 1979). Cliché : Eric Draper.

Daniel Léon