C’est avec surprise et une grande tristesse que nous avons appris en ce jour de Noël la mort de James Brown, une des figures emblématiques de la musique afro-américiane, tous styles et toutes époques confondus.
Le rhythm and blues, la soul, le funk… James Brown a dominé toutes ces aventures musicales. Mais il ne faisait partie d’aucun courant, il en était un à lui tout seul. Et quand le hip-hop est arrivé, à qui ses créateurs ont-ils rendu un hommage appuyé ? Au « Godfather of Soul », au « Soul Brother number one », au « Hardest working man in show business », à « Mr. Dynamite » : James Brown.
Cinquante ans de carrière dont vingt années durant lesquelles son nom figura sans discontinuité dans les hit-parades. De Try me à Papa’s got a brand new bag, de It’s a man’s man’s man’s world à Sex machine… Dans le domaine de la Great Black Music, est le recordman absolu des black charts.
Hospitalisé à Atlanta dimanche pour une sévère pneumonie, il est mort le lendemain 25 décembre. Aussitôt connue, la nouvelle de son décès a fait la « une » de l’actualité dans le monde entier. Les radios, télévisions et sites d’informations Internet font de sa disparition un des leurs titres d’ouverture et la presse de demain reviendra sans aucun doute sur une carrière exceptionnelle et une figure incontournable de l’Amérique noire.