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Chroniques / 17.09.2021

The Freaky Buds, Hard Days, Fuzzy Nights

En 2018, Max Genouel, Thomas Troussier et Hugo Deviers, trois copains nantais cuisinent ensemble un blues électrique autour duquel  ils se laissent aller à des glissements rock bien croustillants. 2019, Lonj épaissit la mixture de ses riffs de guitare et de quelques compositions, ce qui à pour résultat immédiat d’embarquer le sympathique trio, devenu quartet, vers le circuit des scènes et festivals locaux.

Accueil enthousiaste et demande du public, l’envie de mettre en boîte leurs compositions maison se fait rapidement sentir comme dans tout groupe qui se construit sur les bases saines de la passion et de l’envie, non du profit. 2021, on y est  ! Dix titres sortent enfin du four et prolonge le plaisir de celles et ceux qui ont eu la chance de les voir sur scène délivrer leur soulful rockin’ blues comme le sous-titre leur carte de visite. Ça démarre au quart de tour avec un Way too wild qu’on imaginerait très bien sorti d’un club de Chicago où Magic Sam, le Wolf, Little Walter ou Muddy leur auraient refilé quelques tricks bien à eux. Mais ne vous attendez pas à une redite de vos singles estampillés Chess, Delmark ou Cobra pour autant. Nos freaky Frenchies zooment large, qu’ils regardent dans le rétro ou droit devant.

Delta, Hill Country blues, pub ou indie rock jusqu’à ce bel écho rythmique échappé d’Afrique de l’Ouest (The place is burning) qui clôture le premier album d’un groupe qui, à peine lancé, a déjà un coup d’avance sur l’échiquier du blues européen.

Julien D

Note : ★★★★ (+ Scoop)
Label : Autopublié
Sortie : 17 septembre 2021

Christophe MourotSoul Bag 244The Freaky Buds