Charles Walker © Brigitte Charvolin

Porté par la vague d’un "soul revival", nostalgique des années 60-70, Charles Walker a enchainé cet automne une série de concerts en Europe qui se terminait le 24 octobre, à Montpellier.
Quatre longs morceaux d’intro des Dynamites, l’orchestre dirigé par le guitariste Leo Black tourne bien mais les arrangements sont parfois lourds – un Burn it out (thème éponyme du dernier CD) pour s’échauffer, un medley Fa Fa Fa Fa Fa-Satisfaction rapidement expédié, et Charles Walker s’installe peu à peu dans son concert.

Leo Black © Brigitte Charvolin

Musique carrée sans fioritures, riffs simples, sobre jeu de scène. La voix est belle et Charles Walker ne manque pas de conviction. De Do the right thing, repris par le public, à If I had known ou à Can’t have enough, le répertoire, original, en grande partie écrit par Leo Black se partage entre un funk très dansant et des morceaux plus soul que Walker interprète avec beaucoup de feeling. Le public, jeune et totalement conquis, a longuement applaudi ; pas moins de deux rappels !
Brigitte Charvolin

Charles Walker © Brigitte Charvolin