;
Chroniques / 09.03.2021

Skylar Rogers, Firebreather

Après un EP en 2019, la native de Chicago réalise son premier album. On n’ira pas jusqu’à la qualifier de cracheuse de feu (firebreather) car sa voix légèrement grainée n’est pas désagréable et passe plutôt bien sur les ballades : Failure (mélancolique avec ses paroles désabusées), Drowning (malgré son solo de guitare à rallonge) et Thankful (plus sobre et classique). Un titre un peu churchy avec des handclaps et des chœurs se démarque également de l’ensemble, Movin on

Mais les six titres restants ne présentent pas grand intérêt. Il s’agit de rock bruyant asséné avec de la raideur et des guitares hurlantes (Hard headed woman, Back to Memphis), parfois très lourd à la limite du hard rock (Firebreather), et la chanson pop rock de clôture ne sauve rien (Insecurities). Mieux entourée, Skylar Rogers, qui se fend de toutes les compositions, pourrait sans doute mieux exploiter son potentiel vocal.

Daniel Léon

Note : ★★
Label : Autopublié
Sortie : 29 janvier 2021

Daniel LéonSkylar Rogers