;
Hommages / 09.07.2020

Sandra Feva (19??-2020)

Originaire de Détroit, Sandra Richardson fait ses débuts discographiques en 1971 pour Buddah avec la première version de I feel a song (In my heart again), une compisition de Tony Camillo dont Gladys Knight fera un tube quelques années plus tard.

Après quelques autres singles sans succès, notamment pour Inter/Soul et Dellwood, elle retrouve Tony Camillo à la fin de la décennie et se réinvente sous le nom de Sandra Feva. Sur le label de celui-ci, Venture, et sous sa responsabilité, elle publie deux albums et décroche quelques petits succès dans les classements R&B comme The need to be et Tell ‘em that I heard it entre la fin des années 1970 et le début des années 1980. Tout en continuant régulièrement à publier des singles, c’est cependant comme choriste qu’elle se fait le plus remarquer à partir des années 1980, notamment aux côtés d’Aretha Franklin (de “Get It Right” en 1983 à “So Damn Happy” en 2003 sur disque, et régulièrement sur scène), mais aussi sur différents projets portés par George Clinton et une bonne partie des albums parus au début des années 1990 sous l’étiquette Motorcity, ainsi que sur un titre – en compagnie de la bande de Clinton – sur “Graffiti Bridge” de Prince. 

Texte : Frédéric Adrian
Photos © X / Collection Gilles Pétard

Frédéric AdrianGilles PétardSandra Feva