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Brèves / 01.04.2011

Robert Johnson célébré en France !

Cela fait partie des choses hautement improbables, dont on est en outre informés par le plus grand des hasards. En pleine préparation d’un séjour aux États-Unis en avril/mai qui nous conduira au Mississippi et en Louisiane, nous avons contacté la fondation de Robert Johnson (site Internet) dans le cadre du centenaire de sa naissance, afin de rencontrer son vice-président Steven Johnson, petit-fils de Robert. Nous avons non seulement obtenu une réponse favorable, mais Steven Johnson, qui est lui-même chanteur (sur notre photo avec le guitariste Zack Zotos), nous a informé qu’il planifiait une grande tournée en Europe à cette occasion : « Nous sommes assez discrets sur les opérations autour de cette commémoration car nous ne voulons pas en faire un événement marketing, Robert n’aurait pas voulu cela… Au départ, nous ne pensions rien faire en dehors des États-Unis, mais finalement, nous savons que le public européen est particulièrement attaché au blues, et nous avons décidé de franchir le pas. » Cette tournée se déroulera durant un mois, du 15 novembre au 15 décembre 2011. Elle passera par la Grande-Bretagne, la Belgique, l’Allemagne, la Suisse, l’Italie et la France, où cinq dates sont prévues. Bien sûr, Steven Johnson ne sera pas seul pour ces concerts, comme nous l’explique William Frederick Cody, qui représente Novia Communications, l’agence de la fondation : « Nous souhaitions avoir des artistes issus de plusieurs générations, mais qui avaient également des racines au Mississippi, et nous avons très vite pensé à ceux qui ont participé à l’aventure de Chicago Blues – A Living History. Ils ont accepté avec enthousiasme, et nous aurons donc avec nous au moins Billy Boy Arnold, John Primer, Lurrie Bell, Felton Crews et Kenny Smith. Nous aimerions également emmener Honeyboy Edwards, mais compte tenu de son âge, vous comprendrez que nous ne déciderons qu’au dernier moment. » Les négociations avec les salles susceptibles d’accueillir les concerts sont bien avancées, mais pour l’heure les responsables de la fondation ne veulent pas en dire davantage : « Ce seront de belles salles, vous pouvez en être sûrs, mais aussi des salles à dimension humaine. Et puis, vous en savez déjà beaucoup ! ». Effectivement, qui l’eût cru ?