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Live reports / 09.05.2019

Myles Sanko, Salle Nougaro, Toulouse

16 avril 2019.

Disciple de Gregory Porter dont il reprend la classe et l’élégance, vocale comme vestimentaire, Myles Sanko se démarque aisément de son mentor en affirmant davantage sa passion pour la soul. Celle qui prend aux tripes, au cœur et au corps, comme dans Sunshine, l’une des nombreuses évocations de “Just Being Me”, dernier album en date (2016) du chanteur britannique de 39 ans. Homme d’amour et de communion, c’est dans un français impeccable (un père breton, ça aide) que Sanko s’adresse la plupart du temps à son public, bien à l’écoute et à son aise dans des fauteuils rembourrés avec soin. Dur de quitter un tel confort. La faute peut-être à un set trop sage et à des musiciens qui, à l’exception d’une rayonnante section de cuivres, n’ont jamais su donner l’épaisseur nécessaire à un répertoire qui ne demande que ça.

Texte : Mathieu Bellisario
Photos © Frédéric David

Line-up : Myles Sanko (chant), Gareth Lumbers (saxophone), Sam Ewens (trompette), Tom O’Grady (claviers), Philip Stevenson (guitare), Jon Mapp (basse), Rick Hudson (batterie).

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