Fondé en 1984 par le Japif (Jazz action Paris-Île-de-France), le Centre d’information du jazz (CIJ) se destine aux passionnés de jazz, amateurs et professionnels. Il propose notamment un fichier de 5 000 contacts (dont ceux des muisiciens et des lieux de diffusion), et on lui doit aussi les annuaires des lieux de diffusion du jazz en France (Euro Jazz Book) et des musiciens, tourneurs et agents, ainsi que la publication de Jazz de France : la septième édition (2013) compte ainsi 6 000 fiches et plus de 20 000 contacts répartis par activités, dont 3 000 musiciens ou collectifs, 160 labels, 170 agents et producteurs, 580 festivals, 800 clubs ou salles, 110 journalistes, 80 radios, 230 écoles, 37 concours, 30 attaché(e)s de presse… Ces documents importants portent essentiellement sur le jazz, mais d’autres styles proches dont le blues et le gospel ne sont pas oubliés. Pourtant, l’Irma (Centre d’information et de ressources pour les musiques actuelles), qui regroupe le CIMT (Centre d’information des musiques traditionnelles et du monde), le CIR (Centre d’information rock, chanson, hip-hop, musiques électroniques) et donc le CIJ, s’apprête à supprimer ce dernier dans le cadre d’une « restructuration économique ». Face à cela, une pétition qui sera adressée au ministère de la Culture vient d’être mise en place : si vous souhaitez la signer en faveur du maintien du CIJ, il suffit de vous rendre à cette adresse.