Prix de l’Académie du Jazz, les finalistes 2023
28.11.2023
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Nous avons évoqué ici la violente tempête qui a frappé le label Malaco à Jackson au Misissippi. Pour se faire une idée, le mieux était d’aller voir sur place, ce que nous avons fait le 29 avril. C’est Wolf Stephenson en personne, un des fondateurs et vice-président de la marque, qui nous reçoit et accepte de nous faire visiter les lieux. Et force est de constater que ce n’est guère brillant… Si l’édifice abritant les précieuses bandes originales a été relativement épargné (une partie de la toiture a toutefois été emportée, allant s’encastrer dans un bâtiment de l’autre côté de l’avenue !), le studio et les bureaux sont presque entièrement détruits. Quelle tristesse de se frayer péniblement un chemin sous un toit dont des pans entiers manquent, entre des murs éventrés, sur un sol encombré de débris de toutes tailles, sans compter l’odeur due à l’humidité… Car comme nous l’explique Stephenson, si la tornade a duré moins de 20 secondes, des pluies diluviennes se sont ensuite abattues sur la zone. Pour le responsable, Malaco n’est évidemment pas mort. L’avenir (sur le même site ou ailleurs, la décision n’est pas prise) dépend de la rapidité des procédures d’assurance, qui pourraient éventuellement être accélérées car Malaco est inscrit au patrimoine historique local. Mais personne ne se nourrit d’illusions : bien qu’un bureau provisoire soit déjà en place, le chantier est énorme et il faudra des mois pour que l’activité reprenne.
The Blues Fools (Co & Dan).