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Brèves / 04.08.2007

Le Wild Will’s en deuil

La bonne adresse que se refilent les amateurs de blues de passage à Memphis, ce n’était pas celle des studios Sun ou Stax « muséifiés », encore moins celle de Graceland, mais le 1580 Vollintine, celle du Wild Bill’s. C’est dans ce club que, depuis son ouverture en 1993, on peut entendre le « raw blues », une musique identitaire et sans fioriture. Le beau film de Marc Oriol consacré à Big Lucky Carter montre bien l’ambiance de ce juke-joint urbain et de la relation toute particulière entre les artistes et le public.
Son propriétaire, Willie « Wild Bill » Storey vient de s’éteindre à l’âge de 88 ans, le 21 juillet dernier, après une brève maladie. Sa veuve, Lerline Storey, semble vouloir continuer dans la voie tracée par son mari.