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Brèves / 28.03.2012

Le Record Store Day se met au blues

En 2007, des revendeurs indépendants états-uniens ont uni leurs forces pour rééditer en vinyle des disques concernant divers styles musicaux. Pour appuyer leur opération, ces détaillants, qui sont tout de même plus de 700 aux États-Unis et qui sont soutenus par bon nombre de « gros » labels, organisent chaque printemps le Record Store Day (pour info, voir ce site Internet). Cette initiative n’a cessé de s’étendre au-delà des frontières pour prendre une dimension internationale, et depuis 2011, la France a aussi sa Journée des disquaires, qui se déroulera cette année le 21 avril (comme dans les autres pays, d’ailleurs), mais nous y reviendrons ici… Et en attendant, retournons aux États-Unis. Jusque-là, les rééditions en vinyle ne concernaient pas le blues, mais grâce au label Vanguard qui s’est volontiers plié au jeu, pas moins de trois classiques du blues des années 1960 vont réapparaître sous cette forme, sachant en outre que les titres sont remastérisés à partir des bandes originales. Il s’agit donc du « This Is Buddy Guy » de qui vous savez, des « Last Sessions » de Mississippi John Hurt et du « Devil Got My Woman » de Skip James (notre photo). Pour être complets, les deux autres autres rééditions Vanguard sont celles du « Spaces » du guitariste de jazz-rock Larry Coryell et du « Farewell Angelina » de la chanteuse Joan Baez.