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Brèves / 05.02.2018

La vie des clubs

Entre les différents festivals et les programmations occasionnelles dans des salles généralistes, ce sont les clubs qui assurent le dynamisme de la scène blues et soul “en direct”… 

Comme pour beaucoup de choses dans le domaine culturel, ce sont les Parisiens les plus gâtés. Au sein d’une affiche jazz toujours aussi luxueuse, le Duc des Lombards s’offre le “coup” du premier trimestre en proposant trois soirs de suite l’immense Bilal, absent des scènes parisiennes depuis plus de deux ans. Martha High en format trio avec les Soul Cookers, et le vétéran Freddy Cole seront également d’excellents prétextes pour fréquenter le club qui fait l’angle de la rue des Lombards et du boulevard Sébastopol. 

À quelques numéros de là, le Sunset-Sunside continue ses “Jam Blues” du dimanche soir, animées par Big Dez, et accueille à plusieurs reprises le groupe français Marvellous, emmené par le chanteur Wolfgang Valbrun, entendu avec les Ephemerals.

Toujours fidèle au poste, le New Morning propose d’ici l’été une programmation riche en événements, mêlant habitués des lieux (Fred Wesley, l’Hypnotic Brass Ensemble, Omar, Nils Landgren, Otis Taylor, Lizz Wright…) et petits nouveaux de bon goût (un double programme avec les Excitements et Hannah Williams, Myles Sanko, Naturally 7…).

À l’écart des sentiers battus du jazz, le Bizz’Art, situé quai de Valmy, continue à offrir régulièrement des rendez-vous avec des figures peu habituées des scènes françaises tels que Eric Roberson et la bombe Avery*Sunshine, mais aussi avec quelques vedettes du circuit local comme Gemma & The Travellers et Marvellous.

Un peu plus éloigné des projecteurs médiatiques, le Hall Blues Club de Pélussin, à 40 km de Saint-Etienne, 54 km de Lyon et 73 km de Valence, annonce des concerts réguliers jusqu’au mois de décembre, parmi lesquels quelques américains de passage (Nathan James, Austin Walkin' Cane, Omar Coleman…) et des représentants de la scène française et européenne (Johnny Big Stone & The Blues Workers, Bad Mules, l’inusable Lenny Lafargue, Gemma & The Travellers, Paul Cowley…).

À 200 km de là, au Thor, le Sonograf accueillera d’ici la fin juin Laura Cox, Eddie Cotton, Donald Ray Johnson, les excellents James & Black – encore trop rares sur nos scènes ! –, Manu Lanvin et quelques autres.

De l’autre côté de la France, à quelques kilomètres de Lille, le Croque-Notes de Seclin offrira à ses heureux clients les venues de Mitch Kashmar, Tweed Funk, Rag Mama Rag, Omar Coleman, Chris Bergson (avec Ellis Hooks !), Cotton Belly’s, Big Dez, Bad Mules et de l’Electric Blues Duo de Xavier Pillac