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Chroniques / 25.09.2025

Koko Taylor, Crown Jewels

Vingt-trois ans après “Deluxe Edition”, Alligator propose 12 “joyaux de la couronne” de Koko Taylor (contre 15 précédemment), en vinyle et digital, avec 8 chansons en commun. Mais les titres ont été remastérisés et la restitution sonore met merveilleusement en relief les interventions de tous les participants, qui comme chacun s’en doute ne sont pas les premiers venus.

L’empreinte de la Queen of the Blues s’étend sur quatre décennies, presque sans partage. Les chansons de cette sélection sont très connues, mais en disposer sur un seul album permet de mesurer l’œuvre de la chanteuse. Wang dang doodle, You can have my husband, Voodoo woman, Hey bartender et Let the good times roll feraient déjà un album incomparable. Mais Mother nature (guitare de Criss Johnson et harmonica de Carey Bell), Born under a bad sign (Buddy Guy, bien sûr), I’m a woman (un hymne et une réponse), Can’t let go (orgue funky !), Ernestine (harmonica de Matthew Skoller et piano de Johnnie Johnson), enfin I’d rather go blind et Come to mama dans un registre soul blues inhabituel, sont des Everest.

Daniel Léon

Note : ★★★★½
Label : Alligator
Sortie : 18 juillet 2025