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Brèves / 06.12.2017

Johnny et le R&B

Figure dominante d’une certaine variété française pendant près de soixante ans, Johnny Hallyday n’avait pas fait mystère de son affection pour les musiques américaines dans leur ensemble, et les adaptations de titres de pionniers du rock and roll, de Chuck Berry à Fats Domino en passant par Big Joe Turner, ont constitué la base de son premier répertoire. Si son affection proclamée pour le blues n’a pas vraiment dépassé, malgré un projet d’album pour lequel la participation de B.B. King avait été sollicitée, le stade de la très cliché Toute la musique que j’aime, il a largement puisé dans le répertoire soul et R&B, enregistrant des adaptations plus ou moins réussies de morceaux créés par Ben E. King, Stevie Wonder, Otis Redding, Johnny Guitar Watson, Ike et Tina Turner, Ray Charles, Arthur Conley, Sam Cooke et quelques autres. Il avait par ailleurs fait appel à Luther Allison pour l’accompagner sur scène sur un titre, La guitare fait mal, lors de sa série de concerts de Bercy en 1992.