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Brèves / 11.05.2011

Immortalisés à la Bibliothèque du Congrès

La Bibliothèque du Congrès vient de décider d’intégrer vingt-quatre nouvelles chansons au National Recording Registry, qui est en quelque sorte un moyen de préserver des titres de la musique américaine historiquement et culturellement importants (cela peut aussi porter sur des textes, par exemple dans le domaine de la politique). Dans la sélection, on relève la présence du Dark was the night, cold was the ground de Blind Willie Johnson (1927), du sermon The eagle stirreth her nest du Reverend C. L. Franklin (1953), du Tipitina du Professor Longhair (1953), de United Sacred Harp Musical Convention in Fyffe, Alabama, field recordings by Alan Lomax and Shirley Collins (1959), du Blind Joe death de John Fahey (1959, 1964, 1967), du Let’s stay together d’Al Green (1971) et du 3 feet high and rising de De La Soul (1989). Mais les documents les plus étonnants sont incontestablement des phonautogrammes, qui sont tout simplement les premiers enregistrements sonores connus ! En l’occurrence, ils sont l’œuvre d’un Français, Édouard-Leon Scott de Martinville (et donc inventeur du phonautographe, bien avant que Thomas Edison ne mette au point le phonographe), et datent des années 1853-1861…