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Brèves / 02.08.2012

Ils nous quittent

– Née le 31 août 1955 à Odessa au Texas, la chanteuse Linda « Kay Kay » Greenwade s’est éteinte dans la même ville le 9 juillet à l’âge de 56 ans. Formée à l’école du gospel, elle lance en 1997 avec le pianiste Abner Burnett et le bassiste Bon Trenchard le groupe Kay Kay and the Rays. Deux ans plus tard, au gré de concerts dans des clubs texans, il est remarqué par Johnny Rawls qui produit en 2001 sons deuxième CD, « Texas Justice », ce qui lui permet d’élargir son audience au niveau national. En 2003, c’est Jim Gaines qui produit l’album « Bad Girl », mais à partir de 2005, de graves ennuis de santé (attaque, diabète, tumeur cérébrale) conduisent Kay Greenwade à se retirer de la scène. Une compilation sortie en novembre 2011 chez Catfood, « The Best Of Kay And The Rays », permet d’apprécier le répertoire de cette formation dont le blues typiquement texan se colorait souvent de soul et de funk.

– Le bassiste Bob Babbitt est mort le 16 juillet à l’âge de 74 ans, des suites d’une tumeur cérébrale. Né Robert Kreinar le 26 novembre 1937 à Pittsburgh en Pennsylvanie, il est surtout connu en tant que bassiste de studio pour Motown de 1966 à 1972. Au sein du groupe maison, les Funk Brothers, il collabore ainsi à des hits notables d’artistes aussi réputés que Stevie Wonder, Smokey Robinson & the Miracles, Marvin Gaye, les Temptations, etc. Mais comme bien de musiciens dits de session, il apparaît sur de nombreux enregistrements d’interprètes issus d’horizons variés, de Del Shannon à Gladys Knight en passant par Jimi Hendrix et Phil Collins…

– L’animateur radio William Thomas « Bluesman B » Griffin est brutalement décédé le 30 juillet à seulement 50 ans. Né le 6 décembre 1961 à Moberly au Missouri, il animait depuis 1993 l’émission No name blues show pour la station BXR de Columbia (également dans le Missouri), et il était d’ailleurs encore à l’antenne la veille de sa mort. Fondée en même temps que la radio, son émission programmée de 22 h à minuit était bien installée dans le paysage musical local, et les musiciens ne manquaient jamais de souligner l’action de Griffin en faveur du blues.