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Brèves / 14.09.2011

Honeyboy Edwards Fund for the Blues

Aux hommages succède le temps de l’action. David « Honeyboy » Edwards, mort le 29 août dernier à 96 ans, a suscité une première initiative notable. On la doit entre autres à son complice durant près de 40 ans, Michael Frank (ci-contre avec Honeyboy), à l’origine de la création d’un fonds spécial, le Honeyboy Edwards Fund for the Blues. Lancé en collaboration avec le label Earwig de Frank, d’associations (Delta Music Experience, Orman Music and Media Group) et du National Blues Museum de Saint-Louis (Missouri) qui en assurera le fonctionnement et la gestion, ce fonds a deux objectifs. Tout d’abord, favoriser la reconnaissance du rôle et du parcours d’artistes comme Robert Lockwood, Homesick James, Henry Townsend et Pinetop Perkins, tous de la même génération d’Edwards et disparus ces dernières années. Ensuite, les sommes récoltées permettront d’octroyer des bourses pour des formations, des ateliers et des stages, d’organiser des événements autour de l’enseignement du blues et de son histoire, enfin d’aider ceux qui désirent entreprendre une carrière. Le musée de Saint-Louis n’étant pas encore achevé (il est néanmoins opérationnel et devrait ouvrir l’an prochain), il n’a pas encore de site dédié. Mais on peut trouver des informations sur le fonds, et notamment comment éventuellement contribuer, en se rendant simplement sur la page d’accueil du site d’Honeyboy, à cette adresse.