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Brèves / 11.07.2012

Dianne, déesse de Vienne

Encore une belle soirée hier 10 juillet 2012, sous le signe du jazz moderne et du chant divin. Bien entouré du Bad Plus Trio et servi par une sonorisation réjouissante d’équilibre, le saxophoniste Joshua Redman alterne interventions sensuelles (romantiques ?) et envolées dynamiques et rageuses qui témoignent bien de l’éclectisme de ses influences, qui vont de John Coltrane à Aretha Franklin, en passant par les Temptations, les Beatles, Police et Led Zeppelin ! Souvent envoûtant. La batteuse Terri Lyne Carrington lui succède pour une musique moderne, énergique et cuivrée mais un peu stéréotypée au début, la faute à un contrebassiste « robotisé » qui ne semble connaître que le registre grave. Et force est de reconnaître que l’arrivée de Dianne Reeves marque un changement de dimension. Charismatique et plus divine que jamais (Dianne Reeves est définitivement l’égale des plus grandes), elle impressionne dans tous les registres, se fait tour à tout charnelle (Simply beautiful), churchy et poignante (Echo), joueuse (That day)… On en reste sans voix !