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Hommages / 21.08.2019

Décès de Larry Taylor, bassiste de Canned Heat

Originaire de New York où il est né en 1942, c’est sur la Côte Ouest que se fait tout d’abord remarquer le bassiste Larry Taylor, au sein des Gamblers, un groupe surf instrumental, puis en studio, en particulier avec les Monkees. Mais c’est au sein de Canned Heat, qu’il rejoint juste à temps pour le festival de Monterey et où il acquiert le surnom “The Mole”, qu’il lance réellement sa carrière, co-signant même quelques classiques comme Bullfrog blues, Big road blues et Refried boogie.

S’il quitte une première fois le groupe en 1970, un peu après être passé à Woodstock, pour rejoindre l’ensemble de John Mayall, il le retrouvera à plusieurs reprises ensuite, notamment à la fin des années 2000. Parallèlement à son séjour chez Mayall, qui se prolonge jusqu’à la fin des années 1970, il intègre l’orchestre d’Hollywood Fats, puis, à son départ de chez Mayall, celui de Tom Waits, qu’il accompagne sur disque et sur scène jusqu’à ces dernières années.

En parallèle à ces différents engagements à long terme, il assure de nombreuses séances de studio, à la basse électrique ou à la contrebasse, parfois avec ses partenaires de Canned Heat, derrière Sunnyland Slim, Shakey Jake, Louis Myers, Ronnie Barron, Smokey Wilson, Rod Piazza, Albert King, John Lee Hooker, John Hammond, Philip Walker, Charlie Musselwhite, JJ Cale, Kim Wilson, James Harman, Candye Kane, Buddy Guy, Solomon Burke et bien d’autres. 

Texte : Frédéric Adrian
Photo d’ouverture : Bruxelles, 1996. © Dominique Papin

Big Al Blake, Larry Taylor, San Francisco Blues Festival, 2006. © André Hobus

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