;
Live reports / 25.04.2016

Allen Stone

Dans Fake future, qui figure sur son tout nouvel album “Radius”, Allen Stone propose de laisser tomber la technologie et la virtualité qu'elle induit pour se reconnecter à la réalité. Conseil suivi à la lettre par le public parisien qui répond présent à ce nouveau passage du soul singer originaire de Chewelah, Washington.

En première partie, Lawrence Taylor dénote dans un style blues-rock éloigné de la soirée soul qui se profile, mais parvient tout de même à gagner l'attention du public.

Arrive ensuite Allen Stone dans une salle conquise d'avance. Pas de doute, le chanteur entend faire la fête lorsqu'il entonne d'emblée Celebrate tonight et fait monter l'intensité dans la foulée avec des titres comme Upside ou le très funky Fake future. Le public en redemande.

 

 

À ses côtés, deux claviéristes, un guitariste, une rythmique et une section de cuivres (trompette et trombone) qui apporte de belles rondeurs au groove prodigué. L'ensemble forme un soutien solide aux fulgurances vocales d'Allen. Ce dernier fait la part belle à son nouvel album avec Love, Symmetrical, Perfect world, Freedom… Sans oublier son premier opus qui sera l'occasion de chanter à l'unisson avec la salle sur des titres comme Unaware et Contact high. Des moments de partage visiblement appréciés par le chanteur et tout son groupe. À l'évidence, Allen Stone fait partie de ces chanteurs qui donnent leur pleine mesure sur scène, le genre à savoir judicieusement mettre à profit ses ressources vocales pour saisir le spectateur. Il se permettra aussi une reprise de Somebody that I used to know, tube pop international de Gotye, repris en cœur là encore par un public particulièrement comblé. 

 

 

 

Rappel en deux temps : I know I wasn't right, pour adoucir l'ambiance, et Voodoo pour de nouveau l’électriser. Sur ce dernier titre, mention spéciale au beau dialogue entre l'un des claviéristes à la talkbox (que n'aurait pas renié Roger Troutman lui-même) et le guitariste. Mr. Allen Stone, on guette votre prochain passage.

Texte et photos : Fouad Lakbir