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Live reports / 13.08.2025

Lollapalooza Paris 2025

Après une pause l’année dernière suite à l’organisation des Jeux Olympiques, l’Hippodrome de Longchamp accueillait de nouveau le festival Lollapalooza avec une programmation éclectique du 18 au 20 juillet. Retour sur les 19 et 20.

La journée du samedi se veut plus légère en termes de programme, mais commence bien avec une performance électrique de BLK Odyssy sur la scène Alternative. Une prestation un peu courte (40 minutes) mais qui ramène à l’excellent concert en octobre dernier à la Bellevilloise. En plus de jouer des morceaux de son dernier album “1-800-Fantasy”, l’artiste présente en avant-première au public parisien un nouveau titre intitulé Wave qui sortira en août.

Suit le duo EarthGang pour un set mêlant l’empreinte hip-hop de leurs projets (“Mirrorland”, la compilation de leur label Dreamville “Revenge of the Dreamers 3”) avec une touche dance issue de leurs collaborations avec des artistes électro qui charme le public.

BLK Odyssy

EarthGang
Olu
WowGr8

Pour finir, l’épatant Jacob Collier offre un vrai spectacle musical. Plein d’énergie, le Britannique de 31 ans montre ses talents de prodige en jouant plusieurs instruments (guitare, basse, piano, percussions…) et en interprétant différents styles musicaux, du jazz en passant par la pop au funk et à la soul, tout en faisant participer le public tel un chef d’orchestre pour des moments a cappella, et une jolie interprétation de La vie en rose.

Jacob Collier

Le dimanche, plus complet, débute avec la première scène française du trio anglais Flo et leur album “Access All Areas” avant son concert très attendu à L’Olympia en octobre prochain.

Le Franco-Palestinien Saint Levant célèbre ses racines palestiniennes pour un set coloré qui ramène un large public (sûrement un des plus imposants de la scène Alternative du week-end).

Flo
Saint Levant

Tems fait son retour avec un set qui rappelle son concert de l’an passé à l’Olympia. La Nigériane présente son album “Born In The Wild”, sans nouveauté, mais avec toujours autant de charme avant que Raye ne délivre une superbe performance mêlant à la fois les éléments jazz et pop de “My 21st Century Blues” sans oublier une belle cover de Cry me a river (pas la version de la tête d’affiche de la soirée Justin Timberlake, mais celle de Julie London). La Britannique revient aussi sur les chanson pop électro qui l’ont fait connaître comme You don’t know me. Malgré un léger rhume, la chanteuse étale sa voix toujours aussi impressionnante et pétille d’énergie, jouant sur le côté “drama queen” comme elle aime si bien le faire.

Tems
Raye

Avec seulement quelques minutes du set que j’ai pu apercevoir de Justin Timberlake, le show (qui a commencé avec un peu de retard, évidemment) débute surtout avec ses tubes tels que Mirrors et sa version de Cry me a river, mais le public semble moins réceptif aux morceaux de son récent album “Everything I Thought I Was”.

Texte : Emma Ragot
Photos © Frédéric Ragot