8 juillet 2025.

C’était un des évènements soul les plus attendus de cet été à Paris. Neuf ans après une tournée commune avec Mary J Blige, le chanteur Maxwell était de retour pour une date unique au Grand Rex, dans le cadre du Serenade Tour.

En attendant une possible sortie du dernier opus de sa trilogie “BlackSummerNights”, le chanteur originaire de Brooklyn nous ramène en arrière avec un concert qui fleure bon la nostalgie. On plonge dès le début du set à la fin des années 1990 et au début 2000 avec les tubes de ses premiers albums (Get to know ya, Sumthin’ sumthin’, Matrimony: maybe you,…) avant un passage en 2009 avec Bad habits puis 2016 avec une version caribéenne de Lake by the ocean qui garde le charme de l’originale. 

Avec quelques changements de tenues, le sourire tout le long et une énergie contagieuse, Maxwell s’amuse sur scène et cela se voit, n’hésitant pas à effectuer quelques mouvements de danse pour le plus grand plaisir de ses fans. 

La deuxième partie du set se veut plus calme, centrée principalement sur ses ballades (Whenever wherever whatever, For lovers only…) avant de terminer sur un medley de Fortunate avec 16 carriages de Beyoncé, un très beau moment avec Ascension (Don’t ever wonder) repris a cappella par le public et un rappel sur Pretty wings, avec un nouveau changement de tenue, à plumes cette fois, pour être dans le thème.

Outre le fait d’être accompagné d’un ensemble de musiciens très talentueux (dont un de ses collaborateurs les plus proches, Hod David à la guitare), Maxwell a surtout confirmé au Grand Rex que sa voix d’exception n’a en rien été altérée par le poids des ans, à tel point que de nombreux spectateurs avoueront à la sortie du show avoir eu l’impression d’entendre les versions studio de ses albums. Certainement l’un des concerts de l’année. 

Texte : Emma Ragot
Photos © Frédéric Ragot