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Chroniques / 20.03.2025

Max Hightower, Nothing But The Truth 

Max Higtower était l’harmoniciste et le guitariste slide qui enflammait les meilleurs morceaux du “Nothing To Prove” de Mac ­Arnold en 2005. Des années plus tard, à la recherche d’une certaine vérité, Max est allé interpréter ses compositions au studio Big Tone de Big Jon ­Atkinson à La ­Nouvelle-Orléans, en laissant le matériel analogique tourner. 

Cela donne un disque, traditionnel et iconoclaste à la fois, où harmonica, sax baryton et trombone grassouillets se mélangent, tout comme les couches de guitare funky, Big Jon Atkinson prêtant joliment la main, les rythmes variés, le tout dans une énergie débridée qui fait du bien. Max chante d’une voix arrache-tripes des morceaux qui ne le sont pas moins, dès l’ouverture avec Double bubble, It’s on me et Here she comes, avec quelques pauses de blues ou rhythm and blues faussement classiques comme Damned if I do et Sweet gum tree.

Puis ça repart avec l’introduction grondante de Twitchy witcha, la touche jazzy irrévérencieuse de My baby & me et l’instrumental final Assmograph qui aurait pu être écrit par Bobby Rush. À consommer sans modération.

Christophe Mourot

Note : ★★★★ (+ Scoop)
Label : MoMojo
Sortie : 21 février 2025